Epilobe à feuilles étroites

Bouquets rouges

Très jeune, je fus impressionnée par cette grande fleur à épi fushia. Non parce qu'elle est fabuleuse mais par le bruit des colonies de bourdons qui s’en nourrissaient. Je passais vite à travers cette zone à vélo de peur de me faire piquer. Ils n'avaient rien à faire de moi au final. 

L’Epilobe préfère les étendues ouvertes. Comme le bouleau à papier, on la retrouve dans les zones dégarnies par les incendies. Elle aime avoir les pieds au frais et elle fleurit abondamment tout l’été. À l’état naturel, elle est souvent accompagnée de l’immortelle blanche. Dans le Corridor écologique du grand Sud-Ouest, on la retrouve au côté de l’Echinacée, de la Véronique et de l’Aster. Elle peut vite coloniser un milieu grâce à son pouvoir drageonnant. C’est pourquoi elle est une bonne alliée pour la naturalisation des sites. Au jardin, la planter dans un assemblage végétal dense.  À surveiller et à contempler. Elle attire également les papillons et les colibris.

Lors de mon été à la Société des plantes, à l’orée du boisé, on coupait les jeunes pousses pour les cuisiner à la vapeur et les manger comme des asperges. Elle est une excellente source de vitamine A, C et de fer. La racine peut aussi être infusée à des fins médicinales. La fleur est l'emblème du Yukon.

« En plein été, toutes les étendues découvertes et incultes sont animées par la riche couleur magenta des innombrables inflorescences, qu’accompagne en cette saison la blancheur également ubiquiste des Anaphales. »
— Flore Laurentienne, Frère Marie-Victorin

Autres info pertinentes

Humidité du sol : Faible

Milieu de vie : Anciens feux de forêt, sous les lignes électriques, clairières défrichées et lieux incultes

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