Achillée millefeuille
« Le nom générique rappelle une légende mythologique: ACHILLE aurait appliqué cette plante sur les blessures de ses guerriers. (...) Les noms vulgaires appliqués en France à cette plante sont innombrables, mais “herbe à dindes” paraît d’un pur canadianisme, fondé d’ailleurs l’emploi de la plante dans l’alimentation de cette volaille. »
L’odeur de l’achillée est sans doute la première qui a marqué mon enfance. Sur le bord du chemin, dans les boisés éclairés et les friches, je pouvais en cueillir tout plein pour en faire des bouquets. Ses feuilles aromatisées sont utilisées dans plusieurs domaines. On dit même qu’on s’en servait au Moyen-Âge dans la composition de la bière qui plus tard fut remplacée par le houblon! (Flore du Québec)
Son feuillage en dentelle rappelle celui de la fougère. Comme truc mnémotechnique, on lui confère le nom de Millefeuille pour son découpage fin. Cette vivace est autant indigène que introduite. On la retrouve sur tout le territoire jusque dans la toundra du nord québécois. Elle aime les sols secs et calcaires. Sa fleur en corymbe est plus souvent blanche et rose pastel. En Europe et Islande, on en retrouve des roses et des rouges sur les côtes maritimes, en eaux minérales et thermales.
C’est une plante qui structure bien les communautés végétales car elle fleurit tout l’été. Son odeur repousse certains insectes indésirables mais ses fleurs attirent les pollinisateurs. Une plante à avoir dans son jardin!
« L’achillée a un folklore européen très chargé : on s’en sert à provoquer les saignements du nez, pour avoir de beaux rêves, pour éviter les mauvais sorts, pour déclarer son amour etc. »
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Hauteur : 0,6 m
Espacement : 0,45 m
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Soleil, mi-ombre
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Juin à septembre
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Autres info pertinentes
Humidité du sol : Faible
Milieu de vie : Bord de chemin et/ou marin, friche, boisé clair, toundra