Pigamon pubescent
J’ai découvert le Pigamon le long de la rivière Ouareau. J’ai été impressionnée par la luminosité et la délicatesse de ses fleurs. Comme de petites fées, elles planent au-dessus de leurs longues tiges. Les feuilles sont découpées en trois parties bien arrondies, ce qui amène la perfection esthétique de cette plante.
Elle pousse dans à peu près tous les milieux à la mi-ombre allant de la prairie jusqu’au bord d’eau. Elle préfère les lieux ouverts et humides avec les racines bien au frais. À ma grande surprise, c’est une fleur qui ne possède pas de pétales, elle est composée seulement de ses étamines (mâle) ou de ses pistils (femelle), selon le sexe de l’espèce. Car oui, elle est généralement unisexuée et polygame! Cette coquine fleur est pollinisée par le vent bien qu’elle reste une source alimentaire exceptionnelle pour les abeilles, papillons et les oiseaux granivores. Le Pigamon est un choix judicieux pour la naturalisation des rivages, clairières et prairie. Quoique dans le Corridor écologique du grand Sud-Ouest, elle se déploie à merveille dans les îlots de biodiversité du parc St-John-de-Bosco! Piet Oudolf* lui, l’associe dans ses jardins avec l’échinacée, la monarde, la sanguisorbe et la véronique.
*source : du livre Designing with plants
Naturellement…
« il croît en compagnie de grandes herbes comme le calamagrostis du Canada et l’alpiste roseau, d’arbustes comme certains saules, le myrique baumier ou l’aulne rugueux, ou encore en forêt avec l’érable argenté, l’orme d’Amérique, le peuplier baumier et le thuya »
-
Hauteur : 1 à 2 m
Espacement : 30 cm
-
Mi-ombre, ombre
-
Juin à aout
-
Autres info pertinentes
Humidité du sol : Bonne
Milieu de vie : Bord d’eau, clairière, champ humide, fossé et bord de chemin
Croissance : Moyenne